2009-2011

Communiqué de Presse du 14 octobre 2009

Soutien au réalisateur José Chidlovsky

L’Union des Journalistes de Cinéma tient à souligner que la liberté d’expression s’applique également au cinéma documentaire. Elle se joint à la Société des Réalisateurs de Films et à  La Ligue des Droits de l’Homme pour protester contre la convocation en qualité d’« aidant » de José Chidlovsky, par la police de l’air et des frontières, car au cours de la réalisation de son film documentaire, Journal de sans-papiers, produit par Zadig Productions il aurait temporairement hébergé une personne sans papiers rencontrée pour le tournage.

 

Communiqué de Presse du 28 septembre 2009

Pour la libération de Roman Polanski

L’Union des Journalistes de Cinéma a appris avec stupéfaction l’arrestation de Roman Polanski en Suisse lors du Festival de Zurich, alors que les Festivals de Cinéma sont traditionnellement des lieux d’accueil des cinéastes et des cinémas menacés, quel que soit l’ordre de la menace. L’UJC demande donc la libération de Roman Polanski, citoyen de nationalité française, et demande instamment aux autorités Suisses et Françaises d’organiser son rapatriement immédiat en France.

 

Communiqué de Presse du 22 septembre 2009

Soutien aux salariés des cinémas CNP de Lyon

L’Union des Journalistes de Cinéma apporte son soutien aux salariés des cinémas CNP de Lyon et regrette qu’une gestion commerciale et humaine désastreuse porte un coup fatal à un lieu culturel qui a formé de très nombreux cinéphiles de la région. A chaque fois qu’une salle d’art et d’essai disparait, des cinéphiles potentiels risquent de se détourner du cinéma que nous défendons.

Communiqué de Presse du 20 Décembre 2010

Pour Jafar Panahi

L’Union des Journalistes de Cinéma s’élève vigoureusement contre la condamnation du cinéaste iranien Jafar Panahi à six ans de prison, ainsi qu’à « une interdiction de réaliser des films, d’écrire des scénarios, de voyager à l’étranger ou de donner des interviews à des médias locaux ou étrangers durant les vingt prochaines années », selon les propos de son avocate.

La censure et l’atteinte à la liberté d’expression du grand réalisateur iranien ne suffisant apparemment pas, c’est à sa liberté tout court qu’il est maintenant porté atteinte, pour des raisons uniquement politiques.

Comme pour toute situation de ce genre, quel que soit le pays où elle a lieu, l’Union des Journalistes de Cinéma exprime sa solidarité et son soutien à Jafar Panahi.

 

Communiqué de Presse du 15 juin 2010

Contre toutes les formes de Censure du Cinéma

L’Union des Journalistes de Cinéma qui s’est toujours élevée contre toutes les formes de Censure du Cinéma déplore qu’un réseau de salles spécialisé justement dans la diffusion du cinéma d’auteur et indépendant, Utopia, persiste à refuser de programmer “A cinq heures de Paris”, du cinéaste Léonid Prudovsky, sous le seul prétexte qu’il s’agit d’un film dû à un réalisateur israélien. Pas plus que les écrivains, les peintres et autres acteurs de la culture, les cinéastes n’ont à être punis pour les actions politiques de leurs pays, en une assimilation hâtive qui constitue un dangereux précédent.

 

Communiqué de Presse du 3 mars 2010

Soutien à Jafar Panahi

Jafar Panahi, le talentueux réalisateur iranien du « Ballon Blanc » (Caméra d’Or à Cannes en 1995) et Lion d’Or du Festival de Venise pour « Le Cercle », vient d’être arrêté par la police de son pays à son propre domicile et avec sa femme, sa fille, et les personnes qui se trouvaient alors chez lui sous le prétexte qu’il préparerait un film qui ne serait pas favorable au Gouvernement. Depuis qu’il avait participé à la cérémonie à la mémoire de Neda Agha Soltan, la jeune manifestante tuée lors des manifestations de l’été dernier, il était considéré comme un ennemi politique de son Gouvernement.Le mois dernier, invité par le Festival de Berlin pour un hommage, il n’avait pas pu s’y rendre car un visa de sortie lui avait été refusé.

L’Union des Journalistes de Cinéma s’associe à la Société des Réalisateurs de Films pour demander que les pressions qui s’exercent sur ce cinéaste engagé pour la démocratie cessent et s’élève, ici comme ailleurs, contre ces atteintes inacceptables à la liberté d’expression des cinéastes de tous pays.

 

Communiqué de Presse du 26 janvier 2010

Jean Roy élu Président de la FIPRESCI

Jean Roy, l’un des Vice-Présidents de l’Union des Journalistes de Cinéma (UJC) a été élu Président de la Fédération Internationale de la Presse Cinématographique (FIPRESCI) lors de son Assemblée Générale à Bari (Italie) le 24 janvier.

La FIPRESCI regroupe les Associations de critiques et de journalistes de cinéma de 50 pays et a notamment la responsabilité des prestigieux Prix de la Critique Internationale dans 75 Festivals de cinéma dans le monde entier de Cannes à Venise ou Toronto, Moscou, etc.

Journaliste et critique de cinéma depuis plus de trente ans, ancien Délégué Général de la Semaine de la Critique au Festival de Cannes pendant 19 ans, Jean Roy a notamment travaillé  à Cinéma, au Panorama de France Culture et à L’Humanité où il écrit depuis 25 ans.

Communiqué de Presse du 28 septembre 2011

Pour la liberté d’expression des cinéastes iraniens

L’Union des Journalistes de Cinéma constate avec tristesse que les arrestations arbitraires, avec des chefs d’accusation politiques ou « d’espionnage » de cinéastes iraniens continuent à se produire et se sont récemment multipliées avec six nouvelles incarcérations. Les réalisateurs Mojtaba Mirtahmasb, Katayoun Shahabi, Hadi Afarideh, Nasser Saffarian, Shahnama Bazdar and Mohsen Shahrnazdar ont été accusés de collaboration avec la BBC (interdite en Iran) et de ne pas donner une image assez positive de l’Iran dans leurs films.

 

Une fois de plus, la censure et l’atteinte à la liberté d’expression du cinéma iranien ne suffisant apparemment pas, c’est à la liberté des cinéastes qu’il est encore porté atteinte, pour des raisons uniquement politiques. Comme pour toute situation de ce genre, quel que soit le pays où elle a lieu, l’Union des Journalistes de Cinéma exprime sa solidarité et son soutien aux cinéastes iraniens détenus.

 

Communiqué de Presse du 1er Juillet 2011

Pour Mahnaz Mohammadi

L’Union des Journalistes de Cinéma s’élève vigoureusement contre l’arrestation sans préavis et sans aucune information concernant les chefs d’accusation de la cinéaste iranienne Mahnaz Mohammadi, la réalisatrice du film « Femmes sans ombre », militante engagée des droits de la femme, venant après plusieurs autres condamnations et arrestations d’autres cinéastes ces derniers mois.

La censure et l’atteinte à la liberté d’expression du cinéma iranien ne suffisant apparemment pas, c’est à la liberté des cinéastes qu’il est maintenant systématiquement porté atteinte, pour des raisons uniquement politiques.

Comme pour toute situation de ce genre, quel que soit le pays où elle a lieu, l’Union des Journalistes de Cinéma exprime sa solidarité et son soutien à Mahnaz Mohammadi.

 

Communiqué de Presse du 1er mars 2011

Pour le renouvellement et l’autonomie du « Plan Média »

L’Union des Journalistes de Cinéma s’associe à l’ensemble des organismes professionnels qui demandent instamment à la Commission Européenne de ne pas mettre fin au plan Média et à son apport spécifique à l’audiovisuel, apport qui serait menacé par la fusion dans un programme culturel indifférencié. L’effet de levier du Plan Média depuis vingt ans a été considérable, et a permis de conserver une diversité irremplaçable aux productions des industries audiovisuelles européennes, sans compter le maintien des circuits de diffusion (Europa Cinémas, etc.) qui ont permis à ces oeuvres de trouver leur public.